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4 - Icones Tintin: FUSÉE AU DÉCOLLAGE 43cm

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Nouveau

FinitionMat
MatièreRésine
Certificatoui
Edition numérotéeoui
Age minimum14 ans
L x w x h (cm)19.00 x 19.00 x 43.00
Poids1,600g
L x w x h (cm) box33.00 x 28.00 x 24.00
Poids du conditionnement3,000g
Fabriqué en Chine

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169,00€

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La suite de notre collection "Les Icônes" avec un des objets les plus emblématiques des aventures de Tintin: la fusée lunaire

- Résine polychrome peinte à la main

- Non limitée et numérotée sur un certificat

Cette fusée, c’est l’icône des icônes. La fusée a été imaginée au-delà de sa fonction habituelle d’objet décoratif en la rattachant à l’aventure. C'est donc le moment du décollage qui a naturellement été choisi. Il s'agit des premières secondes du voyage, de l'instant précis où la fusée s’arrache du sol, c’est-à-dire le moment le plus intense pour les personnages qui sont littéralement écrasés par l’accélération et finissent par perdre connaissance.

Tirée de l’album Objectif Lune, planche 60 A2

La fusée au décollage

Après avoir envoyé Tintin aux quatre coins de la planète, Hergé a décidé de lui offrir le voyage le plus extraordinaire qui soit : un voyage vers la Lune.

fuseeaudecollage1.jpg© Hergé-Moulinsart 2019

Graphiquement, la fusée est la synthèse des engins spatiaux tels que la science-fiction des années 50 les imaginait. On peut dire qu’elle en est même la quintessence.

Il faut savoir qu’en 1950, au moment de la parution des premières planches de l’aventure dans le journal Tintin, le voyage vers la Lune relevait uniquement de la science-fiction.

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On a longtemps pensé que le moyen de propulser l’homme vers la Lune viendrait des techniques d’armement. Jules Verne dans son roman “De la Terre à la Lune” (1865) n’imagine rien d’autre qu’un énorme obus tiré par un gigantesque canon. L’engin est d’ailleurs mis au point par les membres d’un club d’artilleurs, le “Gun club”. Georges Méliès s’en inspirera dans son film de 1902 “Le Voyage dans la Lune”.

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Durant la deuxième guerre mondiale, un engin a beaucoup fait parler de lui : le fameux missile V2. C’était le premier objet artificiel à atteindre une altitude de 100 km.

Toujours à la recherche de détails pour ajouter de la vraisemblance à ses récits, cela n'a pas échappé à Hergé. Dans sa bibliothèque, on pouvait trouver un livre de 1947 rédigé par un colonel de l’armée américaine intitulé “German research in World War II”. il s’agissait du rapport d’une commission alliée chargée d’étudier la recherche scientifique allemande pendant la guerre. Hergé en a d’ailleurs fait une reproduction fidèle de la couverture en page 23 de l’Affaire Tournesol.

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© Hergé-Moulinsart 2019

On est d’emblée frappé par l’air de famille du prototype XFLR-6 du professeur Tournesol avec le V2 dessiné sur la couverture.

On peut supposer que l’utilisation du damier aura également été une source d'inspiration. C’était d’ailleurs une caractéristique de ces engins : lors d'un tir, le damier peint sur le fuselage permettait d'observer les mouvements de rotation de la fusée par rapport à l'axe de la trajectoire (son roulis) durant la phase critique du décollage.

On notera que Wernher von Braun, l'inventeur du V2, est aussi le père de la famille de fusées Saturn au sein de la NASA, dont Saturn V qui enverra Armstrong, Aldrin et Collins sur la Lune, 16 ans après Tintin.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Cette fusée, c’est l’icône des icônes.

Du point de vue du design, comment s’attaquer à un objet aussi emblématique, qui a été vu et revu des milliers de fois ? Comment apporter quelque chose de nouveau ?

Peut-être à la manière dont les cuisiniers essaient parfois de “revisiter” certains classiques de la gastronomie pour en présenter une version inédite...

Pour y parvenir, nous avons voulu sortir la fusée de sa fonction habituelle d’objet décoratif en la rattachant à l’aventure.

C'est donc le moment du décollage qui a naturellement été choisi. Il s'agit des premières secondes du voyage, de l'instant précis où la fusée s’arrache du sol, c’est-à-dire le moment le plus intense pour les personnages qui sont littéralement écrasés par l’accélération et finissent par perdre connaissance.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Un jet de gaz incandescent est propulsé hors de la tuyère, provoquant un énorme nuage de combustion sur le sol de la base.

La fusée n'est plus un objet inerte mais un vaisseau qui emporte les héros vers l'inconnu, dans un voyage d'exploration dangereux, le vaisseau faisant lui-même partie du danger.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Un travail a aussi été réalisé au niveau des proportions.

Bien qu’elle soit effectivement une “icône” et qu'elle ait fait l'objet de nombreux produits dérivés, les modèles réduits de la fusée ont été réalisés de différentes façons selon les époques et leurs proportions ont varié d’un fabriquant à l’autre. En fait, aucun “canon” esthétique n'a jamais été défini afin de fixer clairement son aspect.

Historiquement, les premiers modèles étaient réalisés en bois et c’est le plan de la page 35 d’Objectif Lune (le “Bleu” ou “Blueprint” du professeur Tournesol) qui servait de gabarit pour le tournage des pièces.

Si le plan fait bien partie intégrante d’Objectif Lune, nous avons constaté par contre qu’il est souvent en décalage avec les dessins de la fusée et qu'il n'est finalement pas représentatif de la perception générale que l’on a dans les albums. C’est assez flagrant quand on le juxtapose à la couverture d’Objectif Lune, par exemple.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Afin de mieux cerner les volumes de l’habitacle, Hergé avait fait réaliser une maquette des étages supérieurs, mais pas une fusée complète. Cela se ressent dans les légères variations de proportions d’un dessin à l’autre dans les albums.

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©Moulinsart 2019

Bref, ni le plan de la page 35 ni la maquette partielle ne peuvent avoir servi de référence absolue à Hergé pour l'aspect extérieur de la fusée.

C'est pourquoi nous avons choisi de nous focaliser davantage sur l'ensemble des dessins. Il a donc fallu trouver un compromis visuel entre toutes ces représentations en mettant l’accent sur les moments les plus significatifs, où la fusée est au premier plan. On observe que deux tendances se détachent : le fuselage est généralement plus “ventru” que sur le plan et la proportion pieds/fuselage n’est pas la même.

Nous avons aussi renforcé l’épaisseur des ailes pour plus de solidité tout en conservant la finesse des arêtes.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Un deuxième sujet nous a préoccupé : l’antenne.

Il faut l’avouer, on aime bien cette antenne, c’est un peu la touche finale de la fusée, la cerise sur le gâteau. Malheureusement elle a toujours posé de gros problèmes en production. Beaucoup trop fine et se brisant au moindre choc sur les modèles qui respectent ses proportions ou réduite à une simple tige métallique pour éviter la casse et par conséquent un peu grossière et sans rapport avec le dessin d’origine… Bref, c'est un détail qui n'a jamais pu être traité de manière satisfaisante.

Et donc, plutôt que se contenter de quelque chose d'approximatif ou trop fragile, nous avons préféré simplement ne pas la représenter. C’est une petite infidélité au dessin, une décision sans doute un peu radicale mais qui a été dictée par la raison.

Par ailleurs, cela permet de synthétiser la fusée, la rendant peut-être encore plus essentielle, plus "iconique”.

Bref, deux décisions fortes pour la définition d’un “canon” qui, nous l’espérons, permet de rendre justice au dessin.

Depuis quelques années, la fusée a été déclinée dans différents formats en suivant cette direction (une version de 6 mètres est notamment visible dans le “Connector” de l’aéroport international de Zaventem, près de Bruxelles).

Comme toutes les pièces de la collection Icônes, le fini de surface est satiné.

Cela adoucit l'effet de carrosserie que l'on associe généralement à la fusée. Hergé n’ayant laissé aucune indication de reflet, la brillance est en fait une convention ou une habitude liée à la technique du laquage sur bois des premiers modèles.

La couleur est aussi une autre convention. Mais cette convention-là est incontournable. Un rouge bien spécifique est intimement lié à l'identité visuelle de la fusée, malgré qu'il ne corresponde pas exactement à celui des albums (on notera par ailleurs que ce rouge varie d’un album à l’autre : légèrement violacé dans Objectif Lune et plus orangé dans On a marché sur la Lune).

Pourtant, il est impossible de s’en éloigner. Des variantes ont été tentées dans le passé pour se rapprocher davantage des albums, mais aucune n'a jamais été convaincante.

Le rouge doit avoir une qualité et une densité bien précise qui ne se retrouve malheureusement dans aucun nuancier. Obtenir la couleur exacte n’est donc pas simple et nécessite de nombreux allers-retours avec l'atelier.

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© Hergé-Moulinsart 2019

L’ensemble moulé en résine a une hauteur de 390 mm. Proportionnellement, il s'intègre bien aux autres pièces de la collection. La fusée seule mesure 220 mm, une taille encore inédite jusqu'ici.

Les différents éléments (la fusée, le socle, le nuage et le jet de gaz incandescent) sont amovibles.

Nous sommes très fiers de vous la présenter aujourd'hui.

À vous de dire si notre fusée lunaire aura atteint son objectif... fuseeaudecollage5.jpg

© Hergé-Moulinsart 2019
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