5 - King Ottokar's Sceptre Expand

5 - Icons Tintin: King Ottokar's Sceptre 23cm

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New

FinishGlossy
MaterialMetal
CertificateYes
Numbered editionNo
Minimum age14 years old
L x w x h (cm)8.50 x 8.50 x 23.00
Weight300g
L x w x h (cm) box34.00 x 15.00 x 15.00
Packaging weight1,000g
Made in China

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The "Icons" collection is expanding. The latest addition: King Ottokar's Sceptre. This time, it is the royal symbol that is being honoured. The royal symbol of Syldavia, a tiny country made up of a few villages and forests, is so small that Tintin has no difficulty in crossing it quickly from one end to the other. It is a precious asset for the Syldavian people and as such it is the object of desire and plots of foreign forces. The designers have been meticulous in the design and choice of materials when creating this collectible object. The finish, its material and weight/volume ratio, give the impression of being the work of a silversmith. It stands on a resin base. A transparent support allows it to stand upright and ensures its stability. The colour of the base is reminescent of the red velvet on which it stands in the treasure room in Kropow Castle. Object featured in King Ottokar’s Sceptre.

Le Sceptre d’Ottokar

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© Hergé-Moulinsart 2019

Cette icône est tout un symbole.
Le symbole royal de la Syldavie, minuscule pays constitué de quelques villages et de forêts, si petit que Tintin n'a pas de difficulté à le traverser rapidement d’un bout à l’autre, ou plutôt d'une frontière à l'autre.

Le peuple Syldave est très attaché aux traditions et aux symboles, à un point tel que la perte de cet objet suffirait à mettre en péril la royauté.
En effet, un événement a eu une importance singulière dans l’histoire du pays : au XIVème siècle, le roi Ottokar IV a assommé à l’aide de son sceptre un baron félon qui voulait le lui ravir. Le sceptre a acquis ainsi une haute valeur symbolique. Pour garder leur trône, le roi et ses descendants doivent depuis ce jour le présenter à la foule lors de la fête nationale, la Saint-Wladimir.

Objet de convoitises, il est donc conservé sous bonne garde dans une forteresse, à la manière de la Tour de Londres qui abrite les joyaux de la Couronne Britannique.
À ce propos, on notera que le faste et les ors du palais contrastent avec la simplicité rurale du pays, ce qui renforce la caricature d'un petit royaume d’opérette.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Des conspirateurs ont fomenté un coup d’état et mis sur pied un plan machiavélique pour dérober le sceptre, cela va déclencher une série d’événements et de courses-poursuites trépidantes auxquelles Tintin prendra part. Bref, toute l’aventure est articulée autour de cet objet.

Hergé met en œuvre un procédé narratif qu’Alfred Hitchcock a été un des premiers à définir, il lui a même donné un petit nom : le “MacGuffin”.
Hitchcock s'est servi abondamment de ce procédé dans ses films, il le décrit comme “l'élément moteur qui apparaît dans n'importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c'est presque toujours le collier, et dans les histoires d'espionnage, c'est fatalement le document.”

Hergé a, lui aussi, employé de nombreux MacGuffin dans ses récits : le fétiche Arumbaya, les maquettes de La Licorne, les boîtes de crabe, les bijoux de la Castafiore, le parapluie de Tournesol, etc. Et ici, le sceptre d’Ottokar.

Ce n’est pas le seul point commun avec Hitchcock. On le sait, le cinéaste aimait faire une brève apparition dans chacun de ses films, un clin d’œil en guise de signature qu’on appelle un “caméo”.
Dans cet album, Hergé s’est aussi amusé à prendre part à l'aventure en tant que figurant : il s'est lui-même représenté en officier de la cour Syldave.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Les premiers carnets de croquis indiquent que le rôle central du sceptre a été établi très tôt. Par contre, il a fallu un peu de temps pour fixer sa forme définitive.
Hergé a d’abord imaginé que l'extrémité du sceptre servirait de sceau royal, il l’appellait d’ailleurs le “Sceptre-Sceau”. Quant au choix de l'ornement, ses premières esquisses hésitaient entre une “main de justice”, une tête de rapace ou de renard…

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© Hergé-Moulinsart 2019

Dans la version originelle de 1939 parue dans Le Petit Vingtième, l’ornement est simplement une tête de pélican couronnée.
Hergé donnera au sceptre sa forme définitive lors de la mise au format album. Le pélican ne déploiera donc ses ailes qu’à partir de 1946.

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© Hergé-Moulinsart 2019

Pour la mise au point du modèle, nous avons été particulièrement attentifs à la matière utilisée.
Notre choix s’est porté sur le zinc avec dorure par galvanoplastie, un procédé qui consiste à plonger l’objet dans un bain d’électrolyse afin de le revêtir d’une couche métallique.
Le fini de surface est satiné pour adoucir les reflets et évoquer la patine d’un vieil or (n'oublions pas que le sceptre a un âge vénérable).

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© Hergé-Moulinsart 2019

Le modèle mesure 232 mm pour un poids de 111 g.
Sa finition, sa matière et son rapport poids/volume donnent le sentiment d’avoir en main une véritable pièce d’orfèvrerie.

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© Hergé-Moulinsart 2019
Il est posé sur un socle en résine. Un support transparent permet de le présenter debout et d’assurer sa stabilité. La couleur du socle rappelle le velours rouge sur lequel il repose dans la salle du trésor du Château Kropow. Bref, autant de détails utiles pour une présentation "en majesté" du sceptre d’Ottokar. sceptre08.jpg
© Hergé-Moulinsart 2019

C’est la première fois qu’une version de cette taille et avec cette qualité de matière est proposée au public.

Un objet que nous espérons criant ou devrions-nous dire “frappant” de vérité car, pour reprendre la devise du Royaume du Pélican Noir, "Qui s’y frotte s’y pique”.

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